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Histoire et patrimoine

Naissance d'Angeville

Le Lieu d’Angeville fut acquit par Alfonse, comte de Poitier et de Toulouse, antérieurement à l’année 1267, époque à laquelle ce prince fit un traité avec les consuls et avec l’Abbé de Belleperche sur les moyens à prendre pour la garde village.

Thibaut d’Angeville, sénéchal de Toulouse, en fit une bastide, lui donna son nom et concéda au compte Alfonse, des coutumes et libertés aux habitants, par un acte en date du 2 décembre 1270. Les consuls, déclarèrent en effet en 1271 dans leur prestations de serment au roi Phillipe le Hardy, que le lieu d’Angeville dans la baylie de Verdun, appartenait au roi, et que l’abbaye de Belleperche y avait des droits seigneuriaux.

Par l’acte de paréage du 10 janvier 1285, entre Philippe le Bel, les abbés et religieux de Belleperche, il fut décidé que ces derniers cèdent au roi les lieux de Garganvillar et de Montaigu (Montaïn ?), et que le roi donne la moitié du lieu d’Angeville.

Sources : F. MOULENCQ, Département du Tarn & Garonne, Documents historiques t4, Res Universis, 1991.

Maires d'Angeville depuis 1895

Jean-Luc CRUBILÉ

Jacques JAUBERT

Christian LACASSAGNE

Elie VALENTIN

Martial MAYNARD

Ulysse FALLIERES

Alexandre Adrien FONTANIE

Patrimoine

Eglise d'Angeville : St Pierre-des-Liens

Eglise appartenant à plusieurs époque de XVIème  au XIXème siècle. Elle possède un chevet à trois pans et sa façade occidentale présente un portail à voussures orné de chapiteaux sculptés et surmonté d’un clocher triangulaire à cinq baies.

Au XVème siècle, l’église d’Angeville était sous le patronat de l’abbé de Belleperche. Cette église devint au XVIème siècle un chef-lieu de prieuré.

Jean de Cardaillac, abbé de Belleperche, et Jean de Baget, vicaire perpétuel, recteur d’Angeville, donnèrent pas un acte du 12 décembre 1507, une chapelle appelée Notre-Dame de Fontpeyre « dans l’étendue de l’église paroissiale de Saint Pierre d’Angeville’. Ils convèrent avec les consuls dudit lieu, que dans le cas où la dite chapelle viendrait à s’écrouler ou à tomber en ruines, lesdits consuls leurs successeurs seraient tenus de la relever et la faire reconstruire à leurs frais… mais à ce jour cette chapelle n’existe plus…